Auparavant, cette cérémonie était l’une des plus importantes parce qu’elle répresantait le sens de communauté que possédaient les peuples indigènes.
Aujourd’hui, elle a presque disparu.
La “teruscan ka tiamucustati” commençait la nuit du 1er novembre. Cette cérémonie était en réalité une sorte de jeu que réalisaient les jeunes des communautés p’urhépecha guidés par le “prioste”, c’est-à-dire, la personne chargée de l’organisation des fêtes religeuses. Les jeunes parcouraient les rues du village en demandant dans chaque maison une participation pour les offrandes aux morts sans famille. Si, les habitants ne collaboraient pas, les enfants avaient la permission de leurs parents d’entrer en cachette dans les basses-cours (“ekuaros”) et de voler des animaux, des “chayotes” des épis de maïs, des courges, des fleurs ou encore des fruits.
Le matin du 2 novembre, après s’être rendu au cimetière ils se réunissent au parvis de l’église ou à la maison communale (“huatápera”) pour offrir les produits récoltés aux personnes chargées de faire la mece, l’offrande communale et de préparer les repas.